mars 2011

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«Du côté de Sarkis, fraternellement, vous pouvez situer Parmiggiani et on dirait que c’est l’aile de ceux qui croient explicitement, —pour reprendre l’opposition d’Aragon—, «ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas». Je ne parle pas de croyance au ciel en l’occurrence, encore que le ciel n’engage pas trop. Mais en tout cas ceux qui sont du côté d’une certaine croyance en une transcendance de l’activité artistique ou une puissance, allez disons, psychotrope de l’art.» Christian Bernard. 2011, à propos de la rétrospective Sarkis au Mamco, à Genève.

Hôtel Sarkis, Cycle L’éternel détour, séquence printemps 2011, du 16 février 2011 au 8 mai 2011. http://www.mamco.ch/expositions.html


Sarkis, L’Atelier depuis 19380, Mamco, Genève. http://www.mamco.ch/collections/sarkis.html


Jean-Marie Terrier, père de Claude. Agriculteur à Chindrieux. Puis parti avec sa femme vivre et mourir à Sarcelles en quelle année? Brr… Il est sinistre.


28 septembre 1950. Le mariage, à Nice, de Robert et Daisy (ils sont très beaux!). De gauche à droite au second plan, le père de Daisy, son frère Pierrot, Mado, mère de Robert. «Et devant, en modèle réduit, une certaine personne, une certaine Liliane», coupe de cheveux maison, avec broche Niçoise et robe de velours un peu violine à smocks (faite par Madame Gachet, couturière voisine et Claudine). Permanence du col Claudine, années 50, leitmotiv pour une des lignes de vêtements japonaise Comme des Garçons.

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Claudine, Nicole et Claude, printemps 1938, au parc… (retrouver les arbres), en background, la piscine qui n’est plus une piscine. Redonnez-nous, Valvital, cette piscine où nous (L.) apprîmes à nager et passâmes l’épreuve de natation du bac (1962).

La plasticité géopolitique du Royaume Piémont Sardaigne —[j’avais parlé d’une TAZ de 800 ans et certains se sont moqué de mon interprétation]— a participé, par ajout d’un petit morceau de son territoire-puzzle, de la forme finale, intangible à ce jour de l’hexagone français (1860) comme de celle de l’objet-botte italienne (1861) assez hilarante. La Savoie, c’est l’Italie:

«Le Nord toujours: en Italie, Cavour, politicien piémontais ultra-septentrional par rapport à la Botte, détruit sans scrupule lors de notre Second Empire toutes les principautés et petites monarchies péninsulaires au profit de la vorace dynastie savoyarde; elle s’installe sans complexe à Rome et contrôle tant bien que mal un espace considérable qui s’étend du Val d’Aoste à Lampéduse et Pantalleria.»
Emmanuel Le Roy Ladurie, «Nouvelle géopolitique de la Méditerranée», Le Monde du 9 avril 2011

Texte de Eco: «L’Italie c’est avant tout une langue»,  publié dans Le Monde Magazine n° 79, samedi 19 mars 2011, d’où est extraite cette illustration.

 

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Rendez-nous, Valvital, le bassin du Parc de verdure des thermes d’Aix-les-Bains dans son état originel, joli petit plan d’eau à fleur du sol, dans lequel les enfants tombaient spontanément (Franck par exemple).


1. jeudi 25 mars 1982, Etienne, 3 mois et demi, dans le train Paris-Aix-les-Bains. 2. vendredi 26 mars 1982 dans le jardin au Murget. ©liloudex


Etienne polaroïdé, mardi 6 avril 1982, on the Claudine’s bed, au Murget. ©liloudex

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Les repreneurs des Thermes d’Aix-les-Bains, http://lantb.net/uebersicht/?p=2978, Bernard et Catherine Riac (Valvital), dirigent  les thermes de Divonne qui génèrent une pollution à l’hypochlorite de sodium  des eaux de la rivière la Versoix! in Le Temps (Suisse), 8 mars 2011

«Le pire n’est jamais sûr.» Paul Claudel (et d’autres). Cité à France Culture ce matin tant à propos du Japon que de la Libye.

Lu dans le Monde des livres, du vendredi 11 mars 2011, l’article de Jean-Louis Jeannelle, à propos du livre de Stanley Cavell, Philosophie des salles obscures, Flammarion. Citation:
«Quel intérêt y aurait-il à philosopher si l’exercice de la pensée n’était le «compagnon invisible des vies ordinaires»? Et ces vies ordinaires, nul art n’en offre de meilleur témoignage que le cinéma. Qu’on en juge d’après Madame porte la culotte (1949), de George Cukor: une femme tire sur son mari qui la trompait; Amanda, brillante avocate, décide de prendre sa défense afin de démontrer à son procureur de mari, chargé de l’affaire, que le droit des femmes prime sur l’application stricte de la loi. Voici le couple idéal des Bronner au bord du divorce, à la «une» des journaux.

«Dans une démocratie, le bonheur est une émotion politique, tout comme la dépression»,

note Stanley Cavell. Il suffit qu’un fais divers s’immisce dans un bonheur conjugal et le dialogue des genres sexués connaît brusquement quelques couacs. A la faveur de cette dispute étalée au grand jour, le point de contact entre privé et public est mis à nu: il tient à la notion de consentement, dont dépend la légitimité d’un couple comme celle de la démocratie, engagés l’un comme l’autre dans un perpétuel processus de réforme.

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