septembre 2014

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Pendant qu’on fabriquait le CD ROM de la Biennale de Lyon avec l’équipe Dallet, Agez, Tourle, Kopp etc., dans le FabLab du 93 bis, au rez de chaussée, Étienne réalisait Le Camp, une home-video de science fiction, dans sa chambre, juste au dessus, au premier étage.

Propos recueillis par Nicolas Truong. Le Monde de ce jour.
La France accorde bien trop d’importance à l’«Etat islamique». Et peut, grâce aux familles, enrayer le djihadisme des jeunes

Alors que des associations musulmanes se mobilisent contre la réduction de l’islam au djihadisme et que la France s’engage davantage dans la coalition, le politologue et spécialiste de l’islam Olivier Roy dresse un bilan critique de la stratégie choisie par le gouvernement français et donne quelques pistes pour éviter qu’une partie de la jeunesse ne rejoigne le terrorisme.

La barbarie des actes commis conduit à se demander si nous n’avons pas affaire à une nouvelle expression du nihilisme contemporain ?

Oui, il y a un nihilisme générationnel qui touche des jeunes paumés de la globalisation, fascinés par la mort. C’est une forme de nihilisme que l’on peut observer dans bien d’autres lieux, comme on a pu le voir dans la tuerie de Columbine, en 1999 aux États-Unis, lors de laquelle des lycéens ont tué leurs camarades après s’être mis en scène dans des vidéos. Ce phénomène, qui touche curieusement les pays protestants, de l’Amérique à la Scandinavie, est attribué à des coups de folie individuels (comme l’attentat d’Anders Behring Breivik en Norvège), alors que le terrorisme d’Al-Qaida serait attaché à l’islam ; il faut donc voir aussi la généalogie commune qui relève d’un nihilisme suicidaire.
C’est donc un phénomène qui dépasse la sphère musulmane. Mais l’apport d’Al-Qaida ou de l’Etat islamique, c’est de fournir à ces jeunes un vrai terrain, un récit d’héroïsme, et la garantie de faire la «une» dans les médias.

Comment sortir du nihilisme ?

Certainement pas par le pessimisme malsain qui s’est emparé des élites intellectuelles françaises, ni le bellicisme pompier de nos dirigeants. Il faut délégitimer l’EI et Al-Qaida en détruisant l’image d’héroïsme et d’aventure qui s’y attache, en les ramenant à ce qu’ils sont : au mieux des paumés, comme les trois Pieds Nickelés qui sont allés se rendre à la gendarmerie, et au pire des bandits, des loubards fascinés par le Scarface de Brian De Palma, mais pas des héros de la communauté musulmane. C’est la seule manière de «dégonfler» l’attrait pour le djihad. Soit le contraire de ce que l’on fait : la charge au clairon et sous le drapeau. La commémoration de la guerre de 1914 est montée à la tête de nos dirigeants !

http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=176

In Le Monde, Culture, p. 10, Entretien avec La Ministre de l’éducation nationale. Propos recueillis par Clarisse Fabre, Alexandre Piquard et Aureliano Tonet
«Ni refaire ni défaire ce qui a été fait depuis 2012»
Fleur Pellerin,  Ministre de la Culture et de la Communication.
Fleur Pellerin, au ministère de la culture. Elisa Haberer pour Le Monde

Extrait:
«Q.: L’éducation artistique était déjà au cœur du projet d’Aurélie Filippetti… Quel bilan tirez-vous des deux années écoulées ?

F. P.: En 2015, les dotations auront augmenté de 25 % par rapport à 2012 ; c’est un premier acquis. Le chemin reste à parcourir sur leur utilisation : aujourd’hui, seulement un quart des adolescents ont bénéficié d’un parcours d’éducation artistique ou culturelle. C’est loin d’être suffisant. Ouvrir l’accès à la culture, c’est donner l’accès physique aux œuvres, mais aussi les clés de compréhension. La réforme des rythmes scolaires doit être une opportunité pour une ambition plus vaste, sur laquelle nous allons travailler avec Najat Vallaud-Belkacem.
L’objectif, ce n’est pas seulement que 100 % d’une classe d’âge ait vu La Joconde ou écouté Don Giovanni. Aujourd’hui, les jeunes sont connectés. Ils ont une expérience artistique qui leur est propre avec des pratiques spontanées sur lesquelles il faut s’appuyer. Il y a ceux qui chantent dans les chorales, ceux qui graffent sur les murs, ceux qui font des dons sur des plates-formes de financement participatif. Il faut susciter des millions de petites épiphanies individuelles.»

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Le jardin géométrique de la Villa Noailles dessiné par Mallet Stevens et re-dessiné par les Radi Designers en 2000.
http://www.radidesigners.com/design1.htm
http://www6.nordnet.fr/mallet-stevens/oeuvre.htm

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Chamberlin, Powell & Bon, Barbican Estate, Barbican Centre, Londres http://jlggb.net/blog4/?p=1967
http://modernarchitecturelondon.com/pages/barbican-estate-space.php
http://www.londongardensonline.org.uk/gardens-online-record-popup-m2.asp?id=COL010
http://www.londongardensonline.org.uk

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Au pied de la tour Galeo Bouyghes Immobilier de Portzamparc, côté rue Bara, à Issy les Moulineaux, un passage traversant l’îlot où se font face http://www.portzamparc.com/fr/projects/galeo-bouygues-immobilier/le mur latéral commun de petits immeubles d’habitation en meulière rénovées et le versant arrière de la tour de verre, avec mur végétalisé de lierre associé à un massif triangulaire, au sol, de bambous nains. Photo street view.

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Le long du boulevard Gallieni, entre les deux immeubles de bureau Dueo et Trieo, un rectangle allongé d’anémones du Japon blanches sur lequel donnent les baies d’un bar restaurant. On peut s’approcher du massif de fleurs. L’espace est ouvert.

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Un blog http://a2052.wordpress.com

http://www.moca.org/pc/viewArtWork.php?id=31
Diaporama qui fait le tour rapide et exhaustif d’une collection rassemblant des œuvres appartenant à différents mouvements artistiques, tous médias confondus.
« Collection: MOCA’s First Thirty Years is a two-part exhibition that constitutes the largest-ever installation of MOCA’s permanent collection and reflects the museum’s early and ongoing commitment to bringing art of major historical significance and distinction to the public. Part one of Collection, on view at MOCA Grand Avenue, features works made between 1939 and 1979, organized chronologically beginning with Piet Mondrian’s Composition of Red, Blue, Yellow and White: Nom III (1939). The second part of Collection, on view at The Geffen Contemporary at MOCA, features works made during the last three decades—the period, beginning with the museum’s founding in 1979, during which MOCA has been actively acquiring works, organizing exhibitions, and engaging with artists in Los Angeles and beyond. Taken together, these two parts constitute a comprehensive historical survey of contemporary art from one of the world’s leading collections. »

le V & A est partie prenante du London Design Festival (13 au 21 septembre): http://www.vam.ac.uk/content/exhibitions/london-design-festival-at-the-v-and-a-2014/videos-london-design-festival-at-the-v-and-a-2014-meet-the-designers/

Très jolie installation au bord du bassin central du jardin du V & A
« The shed was a collaboration between Paul Smith and Myself (Nathalie de Leval http://www.deleval.co.uk) and sponsored by AHEC and Benchmark Fournitures. Within a very short fie week period we went from designing the shed to a one week build at Benchmark Furniture, which is Terence Conran’s furniture making company. The shed is 10’x10’x10’, which is the size of Paul Smith’s first shop in Nottingham. The shed itself also rotates, so that you can change the view or follow the sun, and that was influenced by George Bernard Shaw’s writing hut, he had a little summer house at the end of his garden where he used to do his writing. One of the big influences for the shed, is the window from Luis Barragán, who was a Mexican designer from the 1950s. We also looked at fisherman’s huts in Hastings where they used to dry their nets and make these very tall black clad huts. »

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L’assiette bio proposée le dimanche 7 septembre dernier dans ce jardin, par le traiteur Benugo. Le hoummous fait passer les graines. Très bon, pourrait vous convertir à la nourriture bio.

https://artsy.net/post/editorial-james-turrell-presents-his-aten-reign-in?utm_source=Welcome+to+Artsy&utm_campaign=bacc66723f-Weekly+email+%23153_Editorial1_B+%28Non+Members%29&utm_medium=email&utm_term=0_8e345ac211-bacc66723f-412834629

« Light is this amazing elixir,” James Turrell explains. “We drink light through the skin as Vitamin D … so we are literally light eaters. It’s part of our diet.” It makes sense then that Turrell’s light spaces—immersive installations realized through combinations of natural, artificial, and colored light—are best understood through experience, and are not easily captured through photographs or words. Such was the case last summer with the acclaimed Aten Reign, Turrell’s site-specific environment that took over the Guggenheim’s iconic Frank Lloyd Wright rotunda, through a shifting cycle of colored light, projected onto a series elliptical white scrims (Roberta Smith of the New York Times dubbed it “close to oxymoronic: a meditative spectacle”). Now, a year later, Turrell has returned to this temporal work and presents it in new light, as a printed edition. »

https://artsy.net/artwork/james-turrell-rendering-for-aten-reign-5

https://artsy.net/artist/james-turrell

Turrell appartient au mouvement artistique sud-californien Light And Space Movement http://www.kpbs.org/news/2011/sep/30/artists-use-light-inspiration/ > Dans son article publié en juin 2013 à propos de l’exposition du Guggenheim de James Turell, « New Light Fixture for a Famous Rotunda James Turrell Plays With Color at the Guggenheim »‘ Roberta Smith le signale et revient sur des pièces antérieures http://www.nytimes.com/2013/06/21/arts/design/james-turrell-plays-with-color-at-the-guggenheim.html?pagewanted=all&_r=0

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James Turell, Suite from Aten Reign, 2014 Pace Prints

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