Courriel reçu de Gérard et Nicole, suite raquettes au Revard:
«Hello,
Alors que nous faisions un petit tour en raquettes, à la Féclaz (dimanche 26), nous avons été témoins d’une panique avec les chiens de traîneau. La photo rend mal compte de l’embouteillage. Bises Gérard» [C’est qui la fille en rouge et le gars en bleu turquoise?)
Mois : janvier 2013
François Bon. L’impression de livre à la demande
Nouvelles formes du livre et de la lecture
François Bon, sur l’impression à la demande (ou l’autre forme du livre numérique) :
http://blogs.mediapart.fr/blog/emmanuel-tugny/230113/francois-bon-ultra-moderne-editeur-un-entretien
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2810
ABM à Poptronics :
www.poptronics.fr/Art-Book-Magazine-invente-le-livre
Bruno Latour. Le livre augmenté
Bruno Latour, anthropologue. Enquête sur les modes d’existence.
Je me suis inscrite sur le futur site de la version augmentée du livre, afin d’y participer, mais n’ai pas encore tout compris….
Notre ami Christophe Leclerc y participe de près.
http://modesofexistence.org/
Containers sous la neige
Le chien de la station service de Serres (sur la D1075)
Photo prise au i-phone, à l’extérieur au froid, face à la porte vitrée de la station service. La photo est floue* (je tremble!), et j’ai malencontreusement coupé les pattes de ce chien qui a l’air d’être quelqu’un de bien, certes résigné à son sort d’observateur de terrain, bref un terrier-anthropologue. La station est à la sortie de Serres, Hautes Alpes, Provence Côte d’Azur, sur la départementale D1075, en direction de Grenoble.
*Wittgenstein, Investigations philosophiques, Tel, Gallimard, p. 150
«§ 71 — On peut dire que le concept « jeu » est un concept aux limites efffacées, un concept flou. — « Mais un concept flou est-il seulement un concept? » — Une photographie floue est-elle seulement l’image d’une personne? Y a-t-il avantage à remplacer une photographie floue par une qui soit nette? L’image floue n’est-elle pas souvent ce dont nous avons précisément besoin?
Frege compare le concept à un district et dit: on ne saurait du tout nommer district un district vaguement circonscrit. Cela signifie sans doute que nous ne pouvons rien en faire. —Mais est-ce dépourvu de sens que de dire: « Attends-moi à peu près là! » Imaginez que je me trouve avec quelqu’un sur une place et que je lui dise cela. Ce disant je ne tracerai pas une limite quelconque, mais je ferai de la main quelque mouvement —comme le geste de lui indiquer un point déterminé. Et c’est justement là ce que l’on fait à peu près, lorsqu’on explique ce que c’est que le jeu. On donne des exemples et on veut qu’on les comprenne dans un certain sens. —Or par cette expression je n’entends pas qu’il doive voir dans ces exemples l’élément commun que —pour une raison quelconque— je ne pouvais exprimer. Mais j’entends qu’il utilise désormais ces exemples d’une manière déterminée. Le fait de donner des exemples n’est pas ici un moyen indirect de l’explication, —faute de mieux. Car toute explication générale peut donner lieu à des malentendus. Voilà comment nous jouons le jeu. (J’entends le jeu de langage avec le mot « jeu ».)»
Neige au 8 chemin du Murget
Massoud Hassani, designer. The Mine Kafon
http://massoudhassani.blogspot.fr/
In Libération mercredi 9 janvier 2013 : «Un pissenlit de bambous contre les mines afghanes.» Par SABINE CESSOU
«Massoud Hassani, 29 ans, designer industriel à Eindhoven aux Pays-Bas, a mis au point la «mine kafon», une sphère antimines potentiellement révolutionnaire. Son nom est tiré de l’expression «kafondan», «quelque chose qui explose» en dari, la langue maternelle de l’inventeur. Cet engin peu cher pourrait sauver des milliers de vies en Afghanistan, pays d’origine d’Hassani, d’où il est parti avec sa famille à l’âge de 15 ans pour se réfugier aux Pays-Bas.
Propulsée par le vent, cette boule de deux mètres de diamètre est constituée de 150 bâtons de bambous qui se terminent chacun par un disque en plastique adhérant au sol. Elle ressemble à une œuvre d’art contemporain évoquant le pissenlit. Il suffit de la pousser pour qu’elle se mette en marche, faisant exploser les mines sur son passage. Un GPS installé dans sa partie centrale, en métal, enregistre le trajet de la boule. Les bâtons de bambou sont faciles à remplacer, et le prototype a déjà obtenu des tests concluants aux Pays-Bas, ainsi que dans le sud du Maroc. Hassani compte lever 123 000 euros via son site internet pour poursuivre en août ses essais en Afghanistan. Ensuite, il espère passer à la fabrication industrielle.
L’idée de cet appareil a germé en 2010, alors que Massoud Hassani étudiait à l’Académie de design industriel d’Eindhoven et qu’un professeur lui avait demandé de faire les plans d’un jouet de son enfance. Il s’est souvenu de ceux qui, poussés par le vent, finissaient parfois dans des champs de mines et ne pouvaient pas être récupérés.
L’Afghanistan fait l’objet d’un vaste programme de déminage depuis la fin de l’invasion soviétique, en 1989. Pas moins de 650 000 mines antipersonnelles, 27 000 mines antichars et 15 millions d’engins explosifs divers et variés ont été collectés, selon le Centre de coordination de l’action contre les mines en Afghanistan (Macca), financé par les Nations unies. Mais le pays compte toujours plus de 5 000 zones à risques, couvrant une superficie de 588 km2, mettant en danger 750 000 personnes, selon l’ONU. En 2011, 812 Afghans, pour moitié des enfants, ont été tués ou blessés par des mines, selon l’ONG Handicap International. «Chaque mine que nous détruirons peut sauver une vie humaine», affirme Massoud Hassani, déterminé à prendre sa «revanche» sur la guerre qui a contraint sa famille à l’exil.»
David Bowie & Tony Oursler
Hupomnêmata
Dessin dessin
à noter peut être intéressant pour É.
http://ddevents.fr/
La librairie-galerie à Ménilmontant est participante: Le Monte en l’air > http://montenlair.wordpress.com/