«Au début des années soixante, à cause de la pollution atmosphérique, et surtout, à la campagne, à cause de la pollution de l’eau (fleuves d’azur et canaux limpides), les lucioles ont commencé à disparaître (sono cominciate a scomparire le luciole). Cela a été un phénomène foudroyant et fulgurant (il fenomeno è stato fulmineo e folgorante). Après quelques années, il n’y avait plus de lucioles. Aujourd’hui, c’est un souvenir quelque peu poignant du passé (sono ora un ricordo, abbastanza straziante, del passato).» Pier Paolo Pasolini. «L’articolo delle lucciole.» Corriere della sera. 1er février 1975.
Georges Didi-Huberman. Survivance des lucioles. Minuit. 2009.
«Nous sommes ‘pauvres en expériences’*? Faisons de cette pauvreté même —de cette demi-obscurité— une expérience.» p. 109
Belles pages 110 et 111.
Références citées dans le livre.
• *Walter Benjamin. Le conteur – Réflexions sur l’œuvre de Nicolas Leskov. Publié en octobre 1936 dans la revue suisse Orient et Occident (nouvelle série, n° 3), cet article est aujourd’hui réédité dans le volume III de la traduction française des Oeuvres complètes (Gallimard) de Walter Benjamin. Une lecture de bloggueuse.
• Walter Benjamin. Paralipomènes et variantes des théories sur le concept d’histoire: «Organiser le pessimisme signifie… dans l’espace de la conduite politique… découvrir un espace d’images. Mais cet espace des images, ce n’est pas de façon contemplative qu’on peut le mesurer. Cet espace des images (Bildraum) que nous cherchons… est le monde d’une actualité intégrale, et de tous côtés, ouverte (die Welt allseitiger und integraler Aktualität).