août 2010

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Exhibition : Leaving Reality Behind…
etoy.corporation Swiss artist group which will present all its main works at KUNSTHALLE GWANGJU’s opening, is an outstanding example of an artists’ collective that constantly works on issues relevant to society, thus changing our perception of its technological and political conditions. Over the course of 16 years etoy has consistently pushed the boundaries of art, even turning itself into a corporation, etoy.CORPORATION, with information age longtime insider Joichi Ito as one of the biggest shareholders. etoy’s projects are technologically sophisticated yet accessible to the public. They often invite to participate and become integral part of their work. However broad the conceptual range of etoy’s projects is, they are all aimed at intervening in relevant techno-cultural discourses of their time. Its projects are designed to have an impact on important issues in technologically advanced societies. etoy’s strength lies in combining critical reflection of contemporary technoculture with technologically advanced solutions to address neuralgic points.
http://www.kunsthalle-gwangju.com/en/now-and-upcoming/grand-opening-etoy


Lily van der Stokker. Foire de Bâle 2010. © jlb

liens : http://lantb.net/uebersicht/?p=456
http://lantb.net/uebersicht/?p=2411
http://arttube.boijmans.nl/nl/

Mots clés :


http://isea2011.sabanciuniv.edu/

Exposition 28 août – 7 novembre 2010.  Media Art Institute, Amsterdam.
« In Space Invaders: Art in the Computer Game Environment the Netherlands Media Art Institute brings art and games culture together. In an artistic, playful yet serious manner, Space Invaders reveals the influence of games on art and society. This group exhibition with Dutch and international media artists examines the increasing blurring of the boundaries between game worlds and reality. In Space Invaders media art works illuminate the migration of the physical world into gaming systems. Conversely, gaming elements are more and more finding their way into physical space. By infiltrating both game environments and real spaces, the artworks clarify the nature and influence of the computer game environments, and provide greater insight into the role that computer games play in contemporary culture. »
http://nimk.nl/eng/space-invaders-artists-and-works

Liste des artistes et des œuvres

Ludic Society. Parcour Ready Played (2006)
Ubermorgen.com
. Chinese Gold (2006)
+ à propos du projet d’Ubermorgen http://www.tortureclassics.com/article de Marie Lechner in Libération
Cao Fei. Cosplayers (2004)
Jodi. SK8Monkeys on Twitter (2009)
Yuichiro Katsumoto. Amagatana (2009)
Riley Harmon. What It Is Without the Hand That Wields It (2008)
Aram Bartholl. First Person Shooter (2006)
Timothy Hutchings. Play Generated Map and Document Archive (ongoing)
Michael Johansson. Tetris (2009-2010)
Ben Jones. Space Invaders graphics (2009)
Walter Langelaar. Notmatch (2010)



Jeremy Bailey. Video Terraform Dance Party (2008)

Mark Essen. Malfunction (2009)
Anita Fontaine. The Fontaines (2010)
Julian Oliver. LevelHead (2007)

Mots clés :

On pénètre dans le bel appartement du bel art international (peinture et sculpture) à New-York —panoramiques à 360° sur les murs où sont accrochées les toiles et zoom dans les toiles mêmes—
http://www.gagosian.com/exhibitions/2010-07-08_summer-shows/video/ —, comme Sokurov filme mais d’une manière particulière biaisée, des salles et leurs tableaux du musée Boijmans* à Rotterdam dans Elegy of A voyage et des Hubert Robert dans le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg dans Hubert Robert. A fortunate life.
Pour mémoire, les films interactifs du projet IDI Mamco http://www.mamco.ch/FILM.html
Contre-champ: sans le Beaux-Arts d’août 2010, page 105, est reprise la lecture de L’Atelier de Courbet que propose Michael Fried, «comme l’allégorie du rapport de Courbet à son art. La clef du tableau consisterait à « la dissolution implicite de la frontière entre l’univers de la peinture et celui du peintre-spectateur ». Parmi les signes de cette dissolution, Fried relève notamment la façon dont la jambe droite de l’artiste au centre semble plonger dans le paysage qu’il est en train de représenter. L’Atelier serait ainsi par excellence le manifeste de la démarche que prête Fried au « réalisme de Courbet ». « L’invention proprement imaginaire d’une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur jusqu’à l’y faire disparaître totalement.»

* http://arttube.boijmans.nl/nl/


+ http://lantb.net/uebersicht/?p=456

http://lantb.net/uebersicht/?p=2411

Mots clés :

L’art et la parole : rhétorique de la commande, conférence de Bruno Latour, François Hers et Xavier Douroux. 6 mai 2010, Centre Pompidou.
«Il existe une demande d’art mais informulée, ou inarticulée. De l’autre, il existe une offre d’art mais organisée par le seul marché. Est-il possible de trouver une autre manière de lier les créateurs et les amateurs ? L’artiste François Hers a inventé, grâce au soutien de la Fondation de France, un dispositif original pour articuler une demande d’art et pour composer des œuvres originales à partir d’une autre conception de l’offre. Ce dispositif dit « des Nouveaux commanditaires » repose sur l’invention d’une fonction à part entière, celle du « médiateur » chargé de construire, par un lent processus d’expérimentation, un nouveau rapport à l’œuvre. A partir de cette expérience, Bruno Latour, François Hers et Xavier Douroux, directeur du Centre d’art contemporain Le Consortium à Dijon, interrogent la rhétorique de la demande d’art. Comment rétablir le dialogue, faire le lien entre l’offre et la demande hors de sa seule définition marchande ou de la seule autonomie de l’artiste ?»
Nos amis du French Artouch joue sur ce terrain, sur une page de blog très brève: http://french-artouch.blogspot.com, un site en construction http://www.french-artouch.com/epages/box4488.sf.
«French Artouch est un concept de galerie virtuelle qui relie directement la jeune création française avec le marché de l’art via notre site internet et un réseau de connaissance. Mission: Nous travaillons avec une palette d’artistes très diversifiée tant par leurs univers que par leurs techniques. Leur point commun est qu’ils sont de jeunes artistes,exerçant ou ayant exercés leur art au sein des plus prestigieuses écoles française telles que l’école des Beaux-Arts, les Gobelins, les Arts Décoratifs, l’école Estienne et bien d’autres. L’objectif est de faire connaître ces artistes en leur offrant la chance d’être référencés sur un site de qualité, de bénéficier de notre réseau et de notre expérience dans ce milieu très difficile d’accès. Notre but est également de promouvoir la jeune création française et de l’exporter avec un site internet international traduit en 4 langues, le français, l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Ainsi nous leur offrons une réelle rampe de lancement.» + , + un lieu physique d’exposition, la Galerie 1161, 53 quai des grands Augustins – 75006 Paris.
Plus noble, à suivre à la rentrée, le lancement de l’Ecole des arts politiques de Sciences Po (SPEAP) par Bruno Latour. Présentation au Centre Pompidou qui soutient l’initiative le 1er juillet 2010 :
« Les arts et la politique ne sont trop souvent reliés que par l’art officiel de sinistre mémoire, la commande publique, ou, plus savamment, par l’explication que l’on donne parfois des œuvres d’art en terme de « pouvoir » et de « contexte social ». Or, il existe bien d’autres liens possibles entre la liberté que donne les œuvres et la liberté que recherche toujours, obstinément, la politique. Ces liens multiformes on les rencontre dès que l’on suit comment des citoyens, des élus, des activistes, des experts parviennent à briser les formes usuelles de représentation pour formuler à nouveau les problèmes, les affaires, les conflits qui les rassemblent et qui les divisent. La « chose publique » ne peut se composer qu’à la condition d’avoir assez de gens capables d’articuler les enjeux, de les représenter et de les composer à nouveaux frais. Les arts, les sciences, les politiques sont affaires d’articulation. Sans les artistes, nous resterions inarticulés. Sans les politiques, nous serions incapables d’articuler nos positions et d’en changer. Sans l’articulation du monde par les sciences, le monde resterait muet. »
Premiers éléments sur le site de Béton Salon http://www.betonsalon.net/spip.php?article225 et sur le blog de Richard Descoings http://www.richard-descoings.net/2010/07/05/lancement-du-speap-sciences-po-ecole-des-arts-politiques!

Le site de la Fondation Langlois propose un retour sur des pièces médiatiques dont celle de David Rokeby que nous avons nous-même expérimentée à la Biennale de Venise en 1986, dans la Corderie. J.-L. exposait Pékin pour mémoire.
http://www.fondation-langlois.org/html/f/page.php?Repere=201008&NumPage=2186
Le site offre une collection documentaire d’œuvres dites médiatiques intéressantes, réalisée par Lizzie Muller et Caitlin Jones lors de Ars Electronica 2009 à Linz (Autriche). On y retrouve une copy-artiste Sonia Sheridan, que nous exposâmes dans la section Electra-graphie à Electra en 1983, Musée d’art moderne de la ville de Paris.

Extraits du catalogue de la section Electra-graphie et Photo-Souvenir figurant dans la vitrine de la section de l’exposition (Marylin en robe Senneville, Imprimé Oiseaux, photographiée au Polaroïd par Jean-Louis dans le Jardin du Luxembourg.