février 2011

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Le jeune Claude

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Souvenir d’une matinée passée avec le jeune Claude à Chatillon, chez ses parents. Ses parents n’aiment pas la tétine mais moi je la trouve émouvante comme la clope au bec d’un poète en pleine création.

«C’est la Compagnie Européenne des Bains (CEB), filiale du groupe Valvital, qui a été désignée pour la reprise des Thermes Nationaux d’Aix-les-Bains, à l’issue de l’appel d’offre initié le 6 octobre 2010 dernier. « Cette offre est apparue la mieux-disante au regard d’un ensemble de critères incluant notamment le prix et la qualité du projet industriel », souligne le Ministère de l’Economie français dans un communiqué. Le contrat de cession a été paraphé hier [15 février 2011], après l’avis favorable des instances représentatives du personnel. « Cette modernisation de l’établissement vise à permettre une accélération du développement de la société et à favoriser son adaptation aux évolutions du marché du thermalisme en France », ajoute Bercy. La Ministre Christine Lagarde signera « dans les prochaines semaines » l’arrêté fixant les modalités du transfert au secteur privé des Thermes nationaux d’Aix-les-Bains, sur l’avis conforme de la commission des participations et des transferts.» à surveiller….

Sky Cat au Murget, 17 février 2011.

Elle s’appelle Sky Cat, car, lors de son transfert en voiture entre Chindrieux et Aix, seule la radio Skyrock l’avait calmée. Retour sur sa biographie: Sky Cat, est née le 21 juin 2000, le jour de la fête de la musique, chez Eveline, rue des Peupliers à Saint-Egrève. Ce «chat merveilleux» a été donné à Nicole par Eveline, après avoir transité par Chindrieux chez Chantal avant de rejoindre le Murget. «Avant 1999», dit Eveline, « j’avais des chatons chaque année et il fallait absolument leur trouver ‘une bonne maison’, Sky Cat en fait partie! Sa mère était toute noire à l’exception d’une tache blanche sous le menton, elle était extrêmement intelligente et très attachée à nous, très très maternelle aussi. Elle avait fait le forcing pour qu’on l’adopte un jour qu’elle était enfermée par accident chez notre voisin de palier, c’était un week end et elle avait fait un tel ramdam dans l’appartement d’à côté qu’on avait tout mis en œuvre pour joindre le propriétaire afin qu’il vienne au plus vite voir ce qui se passait dans son appartement!! Ensuite elle n’a plus voulu nous quitter. Ce qui était remarquable c’était son nez, très plat et long comme une panthère.» Question: cette chatte existe-t-elle encore?

Mots clés :

Louis A. Sass, Les paradoxes du délire, traduit de l’anglais par Pierre-Henri Castel, Ithaque.


Article de Robert Maggiori, Libération, jeudi 3 février 2011. Extrait: (lecture remontante du texte)

«La thèse: « L’expérience de bien des patients schizophrènes implique non pas un débordement, mais un détachement à l’égard des formes normales de l’émotion et du désir; non pas une perte, mais une exacerbation des formes diverses d’attention consciente à soi-même. » Voici qui ne va pas de soi, et qui, pour le moins, devrait « inspirer de nouvelles questions », sinon « ouvrir de nouvelles pistes de réflexion sur la maladie mentale »—dont Louis A. Sass dit qu’elle serait « le point d’aboutissement de la trajectoire que suit la conscience quand elle s’isole du corps, des passions, ainsi que du monde pratique et social, et qu’elle se retourne sur elle-même: c’est ce qu’on pourrait appeler l’esprit célébrant perversement sa propre apothéose ».»

«Sass introduit [dans son analyse, s’appuyant sur le livre de Daniel Paul Schreber, Mémoires d’un névropathe, où ont puisé autant Freud que Lacan] Wittgenstein [pour qui] le solipsisme est la maladie qui atteint la philosophie, (telle la mouche prise au piège de la bouteille), lorsqu’elle tombe dans l’illusion d’une conscience souveraine, lorsqu’elle s’enivre d’abstraction pure, se rend aveugle au sens commun, ou se désengage de toute activité pratique et  sociale.»

Ce qui peut nous faire réfléchir sur la haine de Deleuze (le créateur de concepts) à l’encontre de Wittgenstein, adepte du langage ordinaire. Je préfère la folie Wittgenstein.

Plus haut ce rapport troublant entre folie et philosophie est explicité à propos de la doctrine philosophique du solipsisme:

« Shreber, écrit Sass, « ne vivait généralement pas ses délires comme littéralement vrais, mais ayant plutôt une certaine qualité ‘objective’ —autrement dit, ils étaient en un sens le produit de sa propre conscience, et ils n’avaient pas le bénéfice d’une existence indépendante et objective (ce que laisse croire la formule du déficit de l’épreuve de réalité) ». Ce mode d’expérience rappelle « de façon frappante la doctrine philosophique du solipsisme, selon laquelle la réalité dans son entier, y compris le monde extérieur et autrui, n’est rien qu’une représentation qui apparaît à un Soi individuel et unique.»

On n’est pas loin non plus, en art,  de la «manière de faire des mondes» de Nelson Goodman.
En conclusion, revenons à Wittgenstein, Rousseau et au Goethe du Traité des couleurs (voir ci-dessous) et à Robert Maggiori ou Mathieu Lindon, deux journalistes qui justifient encore l’achat de Libération.


Comme il est dit à LCI, ce jeudi 10 février à 17h 51. Field n’est pas mal!

[flv:http://lantb.net/uebersicht/wp-flv/obama.flv 400 222]Le «paragraphe» sur l’Egypte extrait du discours d’Obama sur les nouvelles technologies et internet, à Marquette, et retransmis un peu plus tard dans le même 17-20h de Field.

Le blog d’Aalam Wassef, artiste, éditeur, chroniqueur et bloggeur :

http://crisdegypte.blogs.liberation.fr/cairote

Le commentaire d’Olivier Roy, extrait de son article titré «Révolution post-islamiste», le Monde du 12.02. 2011 :

«La demande démocratique butera donc partout dans le monde arabe sur l’enracinement social des réseaux de clientélisme de chaque régime. Il y a ici une dimension anthropologique intéressante : la demande de démocratie est-elle capable de dépasser les réseaux complexes d’allégeances et d’appartenances à des corps sociaux intermédiaires (qu’il s’agisse de l’armée, de tribus, de clientèles politiques, etc.). Quelle est la capacité des régimes à jouer sur les allégeances traditionnelles (les Bédouins en Jordanie, les tribus au Yémen) ? Comment ces groupes sociaux peuvent-ils ou non se brancher sur cette demande de démocratie et en devenir des acteurs ? Comment la référence religieuse va se diversifier et s’adapter à des nouvelles situations ? Le processus va être long et chaotique, mais une chose est certaine : nous ne sommes plus dans l’exceptionnalisme arabo-musulman. Les événements actuels reflètent un changement en profondeur des sociétés du monde arabe. Ces changements sont en cours depuis longtemps, mais ils étaient occultés par les clichés tenaces que l’Occident accrochaient sur le Moyen-Orient.»


Le café-restaurant de la Chambotte, so Chautagne, mais est-ce déjà la Chautagne? Au loin, la croix du Nivolet ou le Revard? A droite, sous la brume, le lac. © Franck T.
Photos 2010: http://jlggb.net/blog2/?p=2820 © jlb


Très cool, très Frères Lumière, tout est vert, le pantalon et le polo de Jean-Louis aussi. Charmant, cet enfant! © Franck, l’année de sa licence à réviser ses partiels de septembre. Été 1982, devant la maison de Laval à Saint-Laurent en Royans.

Mots clés :

‘hövding’, produced by swedish design company hövding sverige ab, is an airbag system for bicyclists, designed as a fashionable but practical alternative to helmets. a hood-shaped, nylon airbag is encased within a neck collar and is automatically inflated in the event of a crash by a sensor system. washable fabric shells that fit over the collar create a range of looks for the device, designed to seamlessly incorporate into one’s daily outfits

Compiled footage of ‘hövding’ test runs.