« D’après une image empruntée à Serge Leclaire, on peut comparer l’expérience constituée à un tissu. Ce tissu est composé d’une trame qui permet au tissu de tenir. Dans le cas du refoulement, il y aurait une déchirure, une sorte d’accroc dans cette trame, qui est toujours susceptible d’être reprisée. Par-contre dans le cas de la forclusion, il y aurait un défaut dans la trame même, comme si les fils, au moment de la confection, ne se seraient pas mis en place. Le trou qui en résulte ne peut pas, cette fois, être reprisé, puisqu’il n’y a pas de prise à la reprise. Alors pour combler ce trou il faudrait mettre une autre pièce d’étoffe, ce qui n’empêche pas le trou en lui-même d’exister.
La forclusion est donc un trou, un vide. Il va aspirer toute une série de signifiants, à la place du signifiant qui manque. »
In > http://psychiatriinfirmiere.free.fr/infirmiere/formation/psychologie/psychologie/forclusion.htm