Annick Rivoire. La bataille de l’Open Data

http://creative.arte.tv/fr/open-data
Citation:
« Si les datas sont de plus en plus accessibles, leur exploitation est encore largement à la traîne. Cependant, pas un jour ne passe sans qu’une nouvelle application apparaisse. Le mouvement a été largement initié, comme bien des usages numériques, par des artistes et des hacktivistes, notamment à partir de la cartographie, générant même un nouveau terme, le cartactivisme (maptivism). Open Street Map (OSM), l’équivalent cartographique de l’encyclopédie Wikipédia, est né en Grande Bretagne en 2004. Ce service de cartographie open source a accédé à la reconnaissance internationale à l’occasion du séisme en Haïti en 2008. Le géant Google ne se préoccupe guère d’envoyer ses Google cars baliser les territoires défaillants économiquement. Grâce à la contribution de centaines de cartographes bénévoles, les secours ont pu se déplacer à l’aide de cartes actualisées par les données satellite.

Le cartactivisme touche désormais tout un tas de domaines (pauvreté, pollution…) et l’exploitation collective des datas est devenue une arme à part entière de militants pour une réappropriation citoyenne et politique de notre environnement. Deux exemples en témoignent : « MapKibera« , un projet de recension topographique collaborative du plus grand bidonville du Kenya, à Nairobi, zone blanche sur Google Maps, et l’infographie dynamique élaborée en janvier 2014 par le New York Times, « Mapping Poverty in America« , réalisée à partir des données officielles du bureau de rencensement américain. »

Liens > http://www.poptronics.fr