Deux Daho Songs

La 5 et la 8 http://dahofficial.com/wordpress/discographie/les-chansons-de-linnocence/

5. La peau dure
(Etienne Daho/ Jean-Louis Piérot- Etienne Daho) Satori Song

Bien sûr, je connais tes plaies, tes blessures. Cyanure, tes souvenirs ont la peau dure. Fêlures, à chacun son chemin, chacun ses déchirures. Mais je les ressens comme toi. Fractures, pousser seul sur un tas d’ordures. Torture, redouter d’être une imposture. Froidures qui nous gercent le coeur et rouillent les jointures. Oui je les ressens. Quand les larmes de l’enfance toute la vie sont murmures où sont l’épaule et les mots qui te rassurent ? Oui les armes de l’enfance, te font le cuir et l’armure et assèchent les rivières que tu pleurais hier. Griffures, je lèche ta triste figure. Morsures, ton sang et ses éclaboussures. Roulures et salauds qui peu à peu nous ont à l’usure. Oui je les ressens. Quand les larmes de l’enfance toute la vie sont murmures, où sont l’épaule et les mots qui te rassurent? Oui les armes de l’enfance, te font le cuir et l’armure et assèchent les rivières que tu pleurais hier. Bien sûr, je connais tes plaies, tes blessures. Cyanure, tes souvenirs ont la peau dure. Fêlure, à chacun son chemin, chacun ses déchirures. Mais je les ressens comme toi…
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8. Un bonheur dangereux
(Etienne Daho/ Jean-Louis Piérot- Etienne Daho) Satori Song

Les compagnons du soir dorment à la belle étoile, là sous les ponts de la nuit, à Paris Village, le miroir de la Seine, les lueurs des lampions, fuient le poison sans visage d’un ciel sans nuage, fredonnent la la la, Ô la douceur de ce futur incertain. La la la, trahir sa route, fracasser son destin. Les compagnons du jour, tête dans les nuages, provoquent bien des carnages, des carambolages. Les fusils silencieux, hobos à l’unisson, redoutent tous les ravages d’un ciel sans nuage, fredonnent la la la, aveuglés par un grand soleil radieux. La la la, crever d’une O.D. de ciel bleu. Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux, c’est en allant trop loin que l’on avance un peu. Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux, c’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. Les compagnons du soir ont une bonne étoile et sous les ponts de minuit, en rien ne partagent, l’ambition du vainqueur, la sueur du champion et le poison sans visage d’un ciel sans nuage, fredonnent la la la, aveuglés par un grand soleil radieux, la la la, crever d’une O.D. de ciel bleu. Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux, c’est en allant trop loin que l’on avance un peu. Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux, c’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. Là sous ton parapluie, les mirages s’amoncellent et le gris, cage hérissée de cris, où l’on joue pâle parodie de paradis, en sursis. Mais de loin, préférer encore un bonheur dangereux, c’est en allant trop loin que l’on avance un peu. Oui sans fin rechercher un bonheur dangereux, c’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. C’est en allant trop loin que l’on avance un peu. C’est en plongeant trop bas que l’on s’élève un peu. La la la…