Le Papyrus Prisse figure parmi les plus belles pièces égyptologiques françaises avec la Chambre des ancêtres du temple de Karnak, offertes par Prisse d’Avennes, égyptologue à la Bibliothèque impériale, suite à son premier voyage (1827-1844). Le papyrus prit son nom.
«Inscrit en hiératique, une forme cursive de l’écriture hiéroglyphique, ce papyrus est très certainement l’un des plus anciens manuscrits littéraires complets de l’Egypte ancienne, sinon de l’humanité, et le mieux conservé. Il rassemble des textes sapientiaux copiés au début du second millénaire avant Jésus-Christ, l’Enseignement pour Kagemni et L’Enseignement de Ptahhotep, deux recueils de sagesses adressés par deux vizirs à leurs fils, appelés à leur succéder. Ces textes développent un complexe discours sur la société égyptienne et la conduite que doivent tenir l’individu pour s’y insérer et la pérenniser. […] Ce manuscrit est un rouleau de plus de 7 mètres de long, découpé en 13 fragments conservés dans des cadres en chêne.
A l’époque de sa composition, au Moyen Empire (vers 2160-1785 avant Jésus-Christ), il était probablement destiné à des représentations publiques au sein de l’élite nobiliaire avant de jouer, au Nouvel Empire (vers 1552-1602), un rôle central dans la formation des scribes égyptiens. L’Enseignement de Ptahhotep est peut-être l’un des classiques les plus cités dans la production écrite égyptienne, et ce jusqu’à l’époque gallo-romaine. Le livre est dans la bibliothèque numérique de Gallica.
Le Papyrus Prisse > http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&q=Le+Papyrus+Prisse
L’Enseignement de Ptahhotep