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Vu sur Arte dans la série Let’s Dance

Rayahzone est le premier spectacle né du travail conjoint d’Ali et Hèdi Thabet. Trois danseurs, les frères Thabet et Lionel About, y incarnent trois entités : la raison, la folie et la mort. Entre danse et acrobatie, le trio virevolte et s’élance, l’un servant d’appui aux deux autres, dans un décor d’inspiration tunisienne, hors du temps. Dans cette chorégraphie mystique, le souffle est au centre de tout : les mouvements sont aériens, un flux invisible semble passer d’un performeur à l’autre au grès de leurs mouvements. Ici se brouillent les notions de verticalité et d’horizontalité pour mettre en lumière l’équilibre qui lie ces forces fondamentales. Une atmosphère méditative renforcée par un coeur soufi chantant une entêtante litanie. Rayahzone, une magnifique ode à la spiritualité et à la fraternité.

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Libé des Livres

Phrase superbe issue de ce livre de Poulet [introuvable] reprise dans le livre de Philippe Nys, le Jardin exploré, p. 150:
« Le corps humain est un jardin anglais ».

Il en est aussi question dans une communication intitulée « Conscience et réflexivité dans le dialogue de la Science et de la Littérature »
http://www.paulbraffort.net/science_et_tech/physique_et_autres_sciences/sciences%20humaines/cse_et_reflexivite.htm
Citation:
« A l’occasion d’une réédition de son livre Les métamorphoses du cercle [23] , Georges Poulet observait, dans un Post-scriptum :
presque insensiblement, l’ouvrage, en se développant, substitue au cercle métaphysique dont il reconstituait abstraitement le tracé, un autre cercle fait de sentiments, de réflexions, de rêveries, de prises de conscience, bref le cercle dans lequel toute pensée humaine s’entoure et au centre duquel elle siège naturellement [.] s’il y a quelque part des phénomènes qu’on peut décrire comme des « métamorphoses du cercle », c’est probablement dans les limites d’un espace rigoureusement subjectif qu’ils ont lieu. »

Trois modes de lecture offerts pour ce livre à lire en ligne ou à télécharger: version sonore, livresque et parchemin.
http://www.economist.com/news/essays/21623373-which-something-old-and-powerful-encountered-vault

Traduction de François Queyrel
http://rgi.revues.org/957?lang=fr
Lien vers William Hogarth, Analyse de la beauté : destinée à fixer les idées vagues qu’on a du goût, sur Gallica > http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108389g.r=William+Hogarth.langer

« Nous connaissions tous l’oeuvre de Frank Gehry. Ce qui nous a le plus surpris, c’est la force du rapport entre l’architecture et le paysage parisiens. Il a inscrit dans son dessin la mémoire de la verrière du Grand Palais et plus directement celle du palmarium. C’était une serre monumentale, inaugurée en 1893, l’une des principales attractions du Jardin d’acclimatation du bois de Boulogne. Or, la fondation s’élève à l’emplacement même de ce palmarium. Il faut avoir cela en tête pour comprendre le projet de Gehry. » In Le Monde du jour, p. 22

http://schirn.de/schjerfbeck/en/


http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bois_raméal_fragmenté

Propos recueillis par Nicolas Truong. Le Monde de ce jour.
La France accorde bien trop d’importance à l’«Etat islamique». Et peut, grâce aux familles, enrayer le djihadisme des jeunes

Alors que des associations musulmanes se mobilisent contre la réduction de l’islam au djihadisme et que la France s’engage davantage dans la coalition, le politologue et spécialiste de l’islam Olivier Roy dresse un bilan critique de la stratégie choisie par le gouvernement français et donne quelques pistes pour éviter qu’une partie de la jeunesse ne rejoigne le terrorisme.

La barbarie des actes commis conduit à se demander si nous n’avons pas affaire à une nouvelle expression du nihilisme contemporain ?

Oui, il y a un nihilisme générationnel qui touche des jeunes paumés de la globalisation, fascinés par la mort. C’est une forme de nihilisme que l’on peut observer dans bien d’autres lieux, comme on a pu le voir dans la tuerie de Columbine, en 1999 aux États-Unis, lors de laquelle des lycéens ont tué leurs camarades après s’être mis en scène dans des vidéos. Ce phénomène, qui touche curieusement les pays protestants, de l’Amérique à la Scandinavie, est attribué à des coups de folie individuels (comme l’attentat d’Anders Behring Breivik en Norvège), alors que le terrorisme d’Al-Qaida serait attaché à l’islam ; il faut donc voir aussi la généalogie commune qui relève d’un nihilisme suicidaire.
C’est donc un phénomène qui dépasse la sphère musulmane. Mais l’apport d’Al-Qaida ou de l’Etat islamique, c’est de fournir à ces jeunes un vrai terrain, un récit d’héroïsme, et la garantie de faire la «une» dans les médias.

Comment sortir du nihilisme ?

Certainement pas par le pessimisme malsain qui s’est emparé des élites intellectuelles françaises, ni le bellicisme pompier de nos dirigeants. Il faut délégitimer l’EI et Al-Qaida en détruisant l’image d’héroïsme et d’aventure qui s’y attache, en les ramenant à ce qu’ils sont : au mieux des paumés, comme les trois Pieds Nickelés qui sont allés se rendre à la gendarmerie, et au pire des bandits, des loubards fascinés par le Scarface de Brian De Palma, mais pas des héros de la communauté musulmane. C’est la seule manière de «dégonfler» l’attrait pour le djihad. Soit le contraire de ce que l’on fait : la charge au clairon et sous le drapeau. La commémoration de la guerre de 1914 est montée à la tête de nos dirigeants !

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