On pénètre dans le bel appartement du bel art international (peinture et sculpture) à New-York —panoramiques à 360° sur les murs où sont accrochées les toiles et zoom dans les toiles mêmes—
http://www.gagosian.com/exhibitions/2010-07-08_summer-shows/video/ —, comme Sokurov filme mais d’une manière particulière biaisée, des salles et leurs tableaux du musée Boijmans* à Rotterdam dans Elegy of A voyage et des Hubert Robert dans le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg dans Hubert Robert. A fortunate life.
Pour mémoire, les films interactifs du projet IDI Mamco http://www.mamco.ch/FILM.html
Contre-champ: sans le Beaux-Arts d’août 2010, page 105, est reprise la lecture de L’Atelier de Courbet que propose Michael Fried, «comme l’allégorie du rapport de Courbet à son art. La clef du tableau consisterait à « la dissolution implicite de la frontière entre l’univers de la peinture et celui du peintre-spectateur ». Parmi les signes de cette dissolution, Fried relève notamment la façon dont la jambe droite de l’artiste au centre semble plonger dans le paysage qu’il est en train de représenter. L’Atelier serait ainsi par excellence le manifeste de la démarche que prête Fried au « réalisme de Courbet ». « L’invention proprement imaginaire d’une réalité du tableau qui puisse absorber le peintre-spectateur jusqu’à l’y faire disparaître totalement.»
* http://arttube.boijmans.nl/nl/
+ http://lantb.net/uebersicht/?p=456
http://lantb.net/uebersicht/?p=2411