Jean-Jacques Rousseau. Ebauches des Rêveries du promeneur solitaire. «Vingt sept cartes à jouer, sur lesquelles Rousseau avait pris des notes, furent trouvées après sa mort, dans ses papiers, par le marquis de Girardin qui les envoya ou les remit à Du Peyrou. Elles sont conservées à la Bibliothèque de Neuchâtel. Ces notes sont écrites à l’encre ou au crayon, ou au crayon repassé à l’encre; elles sont parfois d’un déchiffrement malaisé, les traits de crayon étant devenus de plus en plus pâles; on peut supposer qu’elles ont été prises par Rousseau au cours de ses promenades.» Leurs textes figurent dans le Tome 1 de la Pléiade des écrits autobiographiques de Jean-Jacques Rousseau.
Carte 24. p. 1171 (recto et verso)
«Qu’on est puissant, qu’on est fort quand on n’espére plus rien des hommes. Je ris de la folle ineptie des méchans quand je songe que trente ans de soins, de travaux, de soucis, de peines ne leur ont servi qu’à me mettre pleinement au dessus d’eux.»