Mois : février 2015
La Dent du chat dans une mer de nuages
Philippine, caddie au Golf d’Aix-les-Bains
Barthes. Comment vivre ensemble. 1977
cours au collège de France
http://rhuthmos.eu/spip.php?article1394
Guillaume Patin, Editor / Curator
Lacan. Les non-dupes errent. 1973
14. Séminaire XXI (1973-1974) « Les non-dupes errent » (13 novembre 1973)
First session.
The title of this Séminaire is a pun on the title of his Séminaire in 1963 (« Les Noms-du-Père ») which was stopped after a single session because Lacan had been banned from the IPA.
In this session, Lacan explains the title and displays his borromean knot as the way to knot the 3 category registers of human reality : Real, Symbolic, Imaginary.
14e document audio sur les 17 mis en ligne sur ubuweb http://www.ubu.com/sound/lacan.html
Notes
«From 1953 to 1980, the Séminaire of the french psychoanalyst Jacques Lacan (1901-1981) is the laboratory, the work-in-progress for his « Return to Freud » project. A return to the real meaning of Freud’s discovery, including the recent contributions made by linguistics (Saussure, Jakobson) and structural anthropology (Lévi-Strauss), and then through formal logic and topology.
Lacan’s Séminaire was a singular place and moment, almost weekly, every year from november to june. Without any connection with university, it was public and open to everyone. In the beginning, Lacan reads through again and comments on the works of Freud for a limited audience made of psychiatrists and psychoanalysts in training. Later, as Lacan’s thought goes more and more original and as his exuberant personnality – His Style – makes him known beyond the strictly psychoanalytical circles, the Séminaire becomes a kind of place in vogue where you sometimes wanted to be seen. You could see lacanian analysts, some patients of these analysts, students, artists or intellectuals (for example, Philippe Sollers is known for frequenting the Séminaire in the 70’s). At this time, Lacan often complains about the growing size of his audience.
Initially started at the Hôpital Sainte-Anne (Paris, 1953-1963), the Séminaire continues at the Ecole Nationale Supérieure (Paris, 1964-1969) with the help of Louis Althusser and Claude Lévi-Strauss when Lacan is banned from the International Psychoanalytic Association in 1963 (his Séminaire becomes unwelcome at Sainte-Anne). Finally, the last Séminaires take place in the Faculté de Droit Panthéon (Paris, 1969-1980).
Every year, during the first session, Lacan announces a title, a theme. The early Séminaires are mostly centered on commenting the main classical psychoanalysis concepts (the Ego, the transference, the indentification, etc.). Later, themes and titles became more strictly lacanian (sometimes based on homophonies and puns) as the concepts and their models (logic or topologic) become really specific and personal.
Very few sessions were previously written up by Lacan, so a stenographer had to transcribe the whole sessions. However, at the present time, only 12 Séminaires out of 27 have been published. The composition of a text from the stenographies (or even from the audio material) has always seemed to come up against the fundamentally oral nature of Lacan’s teaching and his totally improvising style. The first official publications of the Séminaire started in the early 70’s, but in such a slowly rate that many unofficial versions of unpublished Séminaires have immediatly spread into the psychoanalysts circles.
The first known private audio recordings of the Séminaire seems to date from 1969. Curiously, despite Lacan’s famous verve or grandiloquence and his matchless improvising oral style, none of the 500 sessions has been cleanly and officially recorded (neither audio nor video).»
Guillaume Patin, Editor / Curator
Grand Paris. L’économie circulaire
La maire de la capitale va annoncer des «états généraux de l’économie circulaire» en mars. PAR CORALIE SCHAUB. Libération du jour
A Paris, l’économie va tourner un peu plus rond. La municipalité veut convertir tous les acteurs au modèle «circulaire» : un écosystème où rien ne se perd et tout se transforme. Ou comment rompre avec la logique linéaire actuelle – extraire, transformer, consommer, jeter – qui produit une montagne de déchets et épuise les ressources naturelles.
L’économie circulaire (lire Libération du 7 octobre 2013) devient une priorité pour la ville : c’est ce que martèlera la maire de la capitale, Anne Hidalgo, lors du prochain Conseil de Paris, le 9 février. «Nous allons systématiser cette approche, en faire une ligne politique. L’idée étant de faire en sorte que les villes cessent d’être un problème mais soient aussi le lieu des solutions, explique Antoinette Guhl, adjointe à la maire en charge de l’économie sociale et solidaire, de l’économie circulaire et de l’innovation sociale. C’est une première en France et même dans le monde. Car des villes comme San Francisco ou Milan, très en pointe en matière de réduction des déchets, n’ont pas encore mis en œuvre une politique globale d’économie circulaire, qui va bien au-delà de ce seul sujet.»
Gaspillage. La ville de Paris veut aussi privilégier l’écoconception (produits conçus pour que leur cycle de vie ait le minimum d’impact sur l’environnement), l’écologie industrielle (les déchets et surplus d’énergie d’une entreprise deviennent les ressources des autres) ou l’économie de la fonctionnalité (préférer le service rendu par un bien à sa propriété) .
Concrètement, Anne Hidalgo lancera le 11 mars des «états généraux de l’économie circulaire du Grand Paris». Soit un «processus participatif» qui réunira d’avril à juillet des acteurs associatifs, économiques et institutionnels afin de phosphorer sur différents thèmes (lutte contre le gaspillage alimentaire, valorisation des biodéchets, exploitation des énergies de récupération, fiscalité incitative, mobilités douces et circuits courts…). Avant de restituer les conclusions dans un livre blanc présenté en septembre, qui servira de base à un plan d’action mis en œuvre «dès 2016».
L’idée est d’encourager et de généraliser ce qui se fait déjà. Comme Autolib ou Vélib, mais aussi le réemploi, chaque année, de 7 000 tonnes de pavés dans la voirie, l’installation dans la rue de conteneurs à textiles qui seront réemployés ou recyclés, ou la redistribution des invendus des marchés alimentaires…
Cantines. Sans attendre les résultats des états généraux, Anne Hidalgo détaillera son action la semaine prochaine. Ainsi, 150 sites municipaux (cantines, marchés) seront équipés d’une collecte sélective des biodéchets en 2016 ; 8 millions d’euros seront investis pour développer l’agriculture urbaine ; 100 sites supplémentaires par an, immeubles ou équipements publics, seront équipés de composteurs collectifs de déchets organiques (250 le sont déjà depuis fin 2014). Tous les immeubles parisiens seront équipés de bacs blancs pour le verre ; de nouvelles déchetteries et recycleries de proximité seront déployées, etc.
«Sans les Parisiens, les collectivités ne pourront pas agir. Et nous avons besoin des entreprises pour créer de nouvelles filières : il n’existe par exemple pas de filière parisienne de revalorisation du textile collecté, la majorité est aujourd’hui envoyée en Asie», avertit Antoinette Guhl. Si tout le monde s’y met, promet-elle, «l’économie circulaire permettra de créer 50 000 emplois nets locaux et non délocalisables dans le Grand Paris».