Mois : mai 2013
Wittgenstein. Remarques mêlées
Wittgenstein. Remarques mêlées, pages 52-53
1940
«Dire la vérité est souvent à peine plus désagréable que de mentir; ce n’est pas plus difficile que, disons, boire un café amer au lieu d’un café sucré. Pourtant même alors je suis fortement enclin à choisir le mensonge.»
«Il y a dans tout grand art un animal SAUVAGE: dompté. Chez Mendelssohn, il n’y en a pas. Tout grand art a comme basso continuo les instincts primitifs de l’homme. Ce n’est pas ce qui fait la mélodie (sauf, peut-être chez Wagner) mais ce qui donne à la mélodie sa profondeur et sa puissance.»
Montjoie, le retour
Incroyable. Au regard de mon intérêt jamais démenti pour les Montjoie et le slogan «Montjoie Saint-Denis» réactivé laïquement dans la grève enseignante de 2009, je découvre qu’en 1913, un certain Riciotto Canudo fonde la revue Montjoie ! au propos avant-gardiste et ambigu à la veille de la guerre, à Paris, premiers éléments sur Wikipédia. Il est aussi cité dans le livre Exposition et médias. Un adepte du cinéma comme médium artistique (7e art). Peut-être pas la bonne approche.
Portrait by Nilbog
Marcel L’Herbier. L’inhumaine. 1924
Á regarder pour le travail collaboratif des architectes-designers Mallet-Stevens, Pierre Chareau, de l’artiste Fernand Léger, du musicien Darius Milhaud (partition perdue), et du créateur Paul Poiret avec le cinéaste.
Max Stirner. L’unique et sa propriété
L’unique et sa propriété. «Une œuvre-comète… La dénonciation de l’humanisme: le culte de dieu a été remplacé par le culte de l’homme. Il dénonce l’essentialisme, des fantômes qui empêchent de jouir de soi-même et des autres. Il propose à la place de l’État et de la société, des associations d’égoïstes, éphémères. L’individu est souverain de ses choix et peut changer d’idée. L’homme d’un livre L’unique et sa propriété. Le ton est inimitable, nietzschéen.» [après le DSM et Pierre Rhabi, quelle salade russe!]
Steeves Demazeux. Qu’est-ce que le DSM ?
Encore une fois, la très bonne émission de Philippe Petit qui pose une très bonne question : «Peut-on se fier à la classification américaine des maladies mentales ?». Intro par Philippe Petit :
«La santé mentale, c’est un peu le nouvel objet de notre siècle, son point aveugle, en même temps que son soleil vert. Depuis le rapport de mission demandé en 2001 par Bernard Kouchner intitulé « De la psychiatrie vers la santé mentale », il devient patent que la politique de santé mentale occupe un espace de plus en plus large dans l’organisation de notre système de soins. Elle ne concerne plus seulement la souffrance psychique au sens restreint, mais l’ensemble des troubles relationnels qui caractérisent le comportement d’un individu. Les troubles psychiques en effet se doublent très souvent de troubles du comportement et les troubles relationnels de troubles à l’ordre social. Un idéal de conformité tente de s’imposer socialement. « Pourquoi rappeler la vieille souffrance subjective ? Les errances et les impasses du désir, les névrosés, les poètes, les rebelles ? La novlangue ne connaît que les délinquants et les handicapés. On s’est débarrassé du symptôme » s’insurgeait la psychanalyste Marie-Laure Susini dans son livre « Eloge de la corruption » paru en 2008.
Quel est le responsable de cette novlangue? Qui doit comparaître à la barre ? Le DSM bien entendu ! C’est en tout cas ce qui est largement admis par de nombreux psychiatres de l’hexagone. Les nouvelles classifications américaines des maladies établies par le DSM (2000) – Diagnostic et Statistiques des troubles Mentaux – seraient responsables de l’extension du domaine de la santé mentale. Le DSM imposerait sa loi et tenterait d’appliquer une politique de santé organiciste centrée sur les médicaments sans se soucier des causes des symptômes.
Cette conclusion n’est pas fausse, mais elle fait l’impasse sur l’histoire de la psychiatrie américaine, dont on aurait tort de penser qu’elle imprègne de la tête aux pieds nos mœurs médicales. Avant de condamner le DSM, il importe de le connaître mieux ? Avant de s’interroger sur les ravages éventuels de la bible américaine de la psychiatrie, peut-être faut-il commencer par se poser une question simple :
Qu’est-ce que le DSM ?
C’est précisément sur quoi s’est penché notre invité : Steeves Demazeux. Nous avons une heure pour le savoir !!!»
[audio:http://www.lantb.net/uebersicht/wp-mp3/classificationamericaine.mp3] Pour écouter sur ipad ou iphone, cliquer ici
Le bar des sports. Saint-Paul-le-jeune. Ardèche méridionale
Café Le Basile
Où va la France? Bernard Stiegler / Emmanuel Todd
En direct de Mediapart : le débat Stiegler – Todd par Mediapart<
Avantage Todd comme d’habitude.