Theaster Gates’s. My Labor Is My Protest


http://whitecube.com/artists/theaster_gates/
http://www.art-agenda.com/reviews/theaster-gatess-my-labor-is-my-protest/

“My Labor Is My Protest” is not just about the production of artworks though; it is far more centered on how art production relates, via distribution and exchange, to the creation of communities and markets. Gates fully invests in art’s transformative potential as fetish to generate revenue for his larger social and cultural collaborative projects. The most well-known of these is The Dorchester Project (2009) on Chicago’s South Side, a group of houses acquired by Gates and repurposed as, amongst other things, a library of 4,000 volumes from the now-closed Prairie Avenue Art and Architecture Bookstore, a 60,000-strong slide collection from the University of Chicago’s Art History Department, and a Soul Food Kitchen. That these unwanted collections have been re-housed is perhaps less interesting than the way in which they are used to create Minority Business Enterprises; businesses which, like JPC, are over 51% owned by members of ethnic minorities. These enterprises then run training schemes, utilizing the free labor of graduates in need of vocational experience to train unskilled, unemployed local residents. Such not-for-profit engagement with the mechanics of policy attempts to use art object production as a means toward the creation of an incentivized workforce, rather than the other way round. The extent to which this labor can be understood as protest is, of course, tempered by the workers themselves. Labor as protest is not about producing artworks, or even building cultural centers, and it is not about the appropriation of houses or land: labor as protest is about the appropriation of agency itself.

To think of the phrase “My Labor Is My Protest” in terms of agency poses the radical possibility for an art practice sustained through objects and not just because of them. Gates originally trained as a potter, and it was the lack of studio resources that led him to begin to consider issues of social policy, craft, and space. If the transformative relationship from dirt to clay to art is self-evident, then the issue is not the availability of dirt but the agency required see it as other than this; in other words, the care that brings clay and spirit together into life.

Entr’aperçu à la Documenta, son travail de ré aménagement intérieur violent de la maison des Huguenots qui nous avait laissés sceptiques, en regard de ce qu’avait fait Tino Sehgal, ce qui est assez bien analysé dans cet article http://www.architectmagazine.com/arts-and-culture/theaster-gates-and-tino-sehgal-at-home-in-documenta.aspx

Histoires de fantômes pour grandes personnes

Histoires de fantômes pour grandes personnes, exposition conçue par Georges Didi-Huberman, avec la collaboration de Arno Gisinger.
au Fresnoy du 05/10/2012 – 30/12/2012. Journée d’études le 12 novembre

Cette exposition traite de la vie fantomatique des images dont notre présent, autant que notre mémoire — historique ou artistique — est constitué. Ce que nous éprouvons en effet chaque jour dans l’actualité des images, celles de l’art comme celles des médias, apparaît souvent comme un mélange de choses nouvelles et de survivances qui viennent de très loin dans l’histoire des hommes, un peu comme dans le rêve de la nuit dernière peuvent agir des images de notre plus profond passé.

L’exposition se présente comme un hommage contemporain à l’oeuvre d’Aby Warburg (1866-1929) qui a joué, dans le domaine de l’histoire de l’art, le même rôle fondateur que Sigmund Freud a pu jouer dans celui de la psychologie : tous deux ont fait « lever les fantômes » de nos activités de chaque instant. Freud l’a fait, notamment, dans son grand livre sur l’interprétation des rêves, en faisant un montage étonnant de récits oniriques donnant lieu à une première et magistrale théorie de l’inconscient psychique. Warburg l’a fait, de son côté, dans un grand atlas d’images — intitulé Mnémosyne, nom grec de la déesse de la mémoire — réunissant un millier d’exemples figuratifs où toute l’histoire des images occidentales se dispose de façon à nous faire entrevoir les problèmes les plus fondamentaux de la civilisation.

Une première série d’oeuvres, intitulée Atlas, suite est constituée d’environ cent-vingt photographies réalisées et rigoureusement ajointées par Arno Gisinger : c’est un travail d’interprétation et de remontage à partir d’une grande exposition produite en 2010 par le Musée Reina Sofía de Madrid et qui a voyagé en Allemagne où les photographies ont été prises. Atlas, suite est un essai visuel sur certaines constellations d’images à partir desquelles de nouvelles rencontres, de nouvelles significations surgissent, comme lorsque les visages anonymes de Walker Evans viennent se refléter dans les portraits d’hommes célèbres par Gerhard Richter.

Un second travail de Georges Didi-Huberman, intitulé Mnémosyne 42, propose une vue immense du montage conçu par Warburg autour du motif de la lamentation des morts, cette vue étant elle-même « complétée » par une interprétation nouvelle de ce thème sous la forme d’une gigantesque planche d’atlas horizontale — sur les mille mètres carrés de la grande nef du Fresnoy — faite de documents en tous genre, d’images fixes et mouvantes qui se répondent, de Giotto à l’art contemporain, d’Eisenstein aux printemps arabes…
Georges Didi-Huberman

Pop philosophie

http://www.semainedelapopphilosophie.fr

Pointé par Robert Maggiori, dans Libération 22 octobre, http://www.semainedelapopphilosophie.fr/programme-spp4/nuit-de-la-pop-philosophie/

Vincent Billard (philosophe)

Mon iPhone philosophe

Les produits Apple (iPhone, iPad, iPod, iMac…) sont aujourd’hui mondialement célèbres. La philosophie a-t-elle quelque chose à en dire?
On peut proposer trois approches.
Esthétique: les produits Apple sont considérés comme beaux. Pourquoi? Qu’est-ce qui esthétiquement séduit chez eux? Comment caractériser cette beauté?
Éthique: les produits Apple sont considérés comme «fermés». Qu’est-ce que cela veut dire? Comment définir l’état d’esprit qui préside à leur élaboration et à leur fonctionnement?
Ontologique: avec un iPhone dans ma poche, ou un iPad sous mon bras, j’ai un dilemme ontologique à résoudre, sur lequel les philosophes ne sont pas d’accord: l’iPhone est-il un objet nouveau, une réalité inédite apparue dans le monde ou rien d’autre qu’une chose très ancienne simplement remise au goût du jour?
On essayera de répondre à ces questions et dans une brève conclusion d’esquisser l’approche fondamentale qui manque, à la fois politique et économique: les créations d’Apple sont-elles d’inutiles produits construits de manière immorale dans les usines asiatiques en exploitant pour une classe de nantis les ressources précieuses de la planète?

Lien
Vincent Billard, auteur de i-philosophie
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article333

Claude, le fan de Totoro


Claude dort sur le canapé Roset, avec un très joli lapin blanc. © Sophie, his mother


Mais il a dit: «on va faire un Totoro lit dans l’appartement» (le nouvel appartement).


Claude au CREDAC, le lendemain, comme un Becher relié à la terre. © Sophie, his mother

Sammy Slabbinck, artiste belge


Trouvé par hasard par Google. http://sammyslabbinck.bigcartel.com/sammy-slabbinck
Sammy Slabbinck est un artiste du collage. On pense à tous ces vieux Elle et autres magazines comme Colors, qui pourraient être une mine d’images à réactualiser.
Il le dit : «I have been collecting vintage magazines and books for a long time now —even befor I started cutting them up.»
il y a déjà eu Permanent Food de Cattelan, qui compilait des pages pour rééditer des nouveaux magazines. Et Etienne avait fait un graphzine  PS, à partir des pages arrachées d’un Permanent Food et sévèrement customisées puis scannées, remises en pages, imprimées et reliées.