Le nom peut être quelque chose à entendre, à voir et à donner le sens à la vie d’une personne qui le possède. La figure d’un nom est donc l’entité auditive, visuelle et significative. Parlons des exemples concrets. Mon nom apparait sur la carte, le passe qui me permet d’entrer dans Grand Palais en tant que musicien. (J’y ai joué dans un concert lors d’un salon professionnel.) Le nom, comme on le considère en général, est un « signe officiel » qui identifie une personne. Le nom devra être marqué correctement par une seule façon comme il est « enregistré » par le collectif social. Toutefois, heureusement (pour moi), il reste « figuratif ». Il est toujours culturel, répétitif et banal (moins au Japon qu’à l’Occident, il me semble), sémiotique et vague. Mon nom est 大久保美紀, il est enregistré comme cela. Selon les alphabets latins, ce nom devrait marquée comme « Miki Okubo », cette écriture se trouve dans mon passeport, dans tous mes papiers que j’ai fait dans les pays où l’alphabet latin est utilisé comme une des langues « officielles ». Toutefois, sémantiquement ce n’est pas du tout la même nom. L’écriture « 大久保美紀 » possède une/des signification(s) compréhensibles mais pas « Miki Okubo », alors c’est phonétique. Ce passe me marquant Miky Okubo n’est alors pour moi pas faux. Je n’ignore ici la différence sonore entre y et i, bien entendu, ce n’est pas la même chose, mais c’est pour dire que pour moi soit Miky Okubo, Miki, Mickey, Mikki… il fonctionne en tant qu’un son pour m’appeler et c’est ce qui est d’essentiel dans une condition où ce qui est figuré ne possède plus d’un sens mais qui est exactement « phonétique » bien qu’il porte une importance comme l’un des moyens d’identifications dans notre société.