http://shop.gestalten.com/vitra-home.html
Pour la citation d’ouverture du livre :
“Eventually everything connects – people, ideas, objects… the quality of the connections is the key to quality per se.” Charles Eames’ quote opens this purely visual book in which the designer is a key link between the images.
Catégorie : Livre, blog, i-pad, i-phone, internet
Jacques Clayssen. Démarches
Dan Graham. Works for Magazine Pages. 1966
My position (extrait) in BlocNotes*, Programmations, n°15, été 1998, pp.20-21
« J’ai appris qu’une œuvre d’art ne pouvait atteindre ce statut que par la critique et la reproduction dans les magazines. Il semblait que pour être définie comme ayant de la valeur -c’est-à-dire en tant qu’art- une œuvre n’avait à répondre qu’à certains critères : être exposée dans une galerie, être le sujet de critiques et être reproduite dans une revue d’art.
Ainsi, traces écrites et photographiques d’une installation qui n’existait plus, accompagnée d’une quantité d’informations, devenaient le fondement de la célébrité de l’œuvre et, en grande partie, de sa valeur économique.
D’une part, l’objet d’art peut être considéré comme indissociable de l’institution qu’est la galerie ou le musée. Mais d’autre part, on peut l’envisager comme ayant une forme d’indépendance puisque l’objet d’art appartient au cadre culturel général dont le magazine fait partie. Les magazines sont spécialisés et en cela, reflètent diverses catégories sociales et économiques. Tout magazine, même généraliste, s’adresse à un certain marché, vise un public précis dans un domaine précis. Toutes les revues d’art s’adressent à des gens qui évoluent en professionnels dans le monde de l’art d’une manière ou d’une autre. En outre, la revue d’art est financée par les publicités qui, à une ou deux exceptions près, proviennent des galeries qui présentent des expositions. Il s’en suit que, d’une certaine manière, on doit s’occuper des annonceurs puisque leurs expositions doivent faire l’objet d’articles à l’intérieur du magazine. Si bien que l’on garantit ainsi une certaine valeur à ces expositions et à ces œuvres qui peuvent être mises sur le marché en tant qu’art. Le fait est que les ventes ont effectivement lieu et rapportent suffisamment d’argent à la galerie pour donner lieu à plus de publicité dans les revues d’art et alimenter le marché de l’art.
En dernière analyse, les revues d’art dépendent financièrement des galeries d’art de même que l’œuvre exposée dans une galerie dépend de sa reproduction photographique** qui déterminera sa valeur dans les médias. Les magazines créent un lieu, sont un cadre de référence à l’extérieur et à l’intérieur. Les magazines se spécialisent et, en cela, reflètent certaines catégories sociales ou économiques, par exemple, le monde spécialisé de l’art que les artistes nomment « le monde de l’art ». Tout magazine, même généraliste, s’adresse à un certain marché, vise un public précis dans un domaine précis. Sports illustrated s’adresse aux amateurs de sport. L’American Légion s’adresse aux membres de la Légion Américaine. Toutes les revues d’art s’adressent à des gens qui, soit sur le plan professionnel soit en tant qu’institution, évoluent dans le monde de l’art: artistes, marchands, collectionneurs, amateurs, écrivains et rédacteurs, tous y ont un intérêt professionnel. Et la revue vit de la publicité. » 1966
Dan Graham, Fun House for Skulptur Projekte, Münster, 1997 et New Design for Showing Videos, 1995, Documenta 1997. © transports-design
post http://www.ednm.fr/leurslumieres/?page_id=2423* http://www.archivesdelacritiquedart.org/uploads/isadg_complement/fichier/23/Blocnotes.pdf
** Hors magazine (mais possible sur internet), Dan Graham ajoute la vidéo de ses œuvres qu’il fait lui-même et que nous fîmes aussi (ci-dessus):
« Mon travail est très spécifique au site —il s’agit des conditions d’éclairement. La galerie d’art ne peut pas restituer la lumière extérieure. Alors pour modifier cette impression, j’ai consacré beaucoup d’efforts à réaliser et à éditer des bandes-vidéos, qui sont la seule manière de filmer l’œuvre en situation réelle ». «Social spaces», Frieze n°147, mai 2012
Berlin. Friends with books
http://www.friendswithbooks.org/pages/Are%20You_Friends%20with%20Books.html
« e-flux journal issue 60 out now, and The Internet Does Not Exist* at Friends with Books: Art Book Fair Berlin
Join us at the Friends with Books: Art Book Fair Berlin for a series of lectures and discussions with Metahaven, Julieta Aranda and Ana Teixeira Pinto, Hito Steyerl, and Diedrich Diederichsen in anticipation of the next installment in the e-flux journal reader series, coming soon from Sternberg Press. »
Sunday, December 14, 2014, 3–5pm
Friends with Books: Art Book Fair Berlin: Table J1
Café Moskau
Karl-Marx-Allee 34
* sunday 14th
15:00 h/16:00 h
Join e-flux journal for a mini-symposium with Julieta Aranda and Ana
Teixeira Pinto, Diedrich Diederichsen, Metahaven, Hito Steyerl, and others in anticipation of e-flux journal’s forthcoming reader, The Internet Does Not Exist (Sternberg Press, 2015)
« The internet doesn’t exist. We thought it was made of wires and black boxes because that’s what computers used to look like. It’s no longer inside a browser window or floating on a cloud. It has no material base. The internet already dissolved into us, into a heap of effects and affects. In warped identity recognition, bling memory, loving solidarities and nasty breakups, secrecy and ad-hoc informalism, do-gooder corruption,
algorithms converting light and exuberance into capital and back. » Presented by e-flux journal.
« L’Internet n’existe pas. Nous avons pensé qu’il était fait de fils et de boîtes noires parce que c’est ce à quoi les ordinateurs ressemblent. Il n’est plus dans une fenêtre de navigateur ou flottant sur un nuage. Il n’a aucune base matérielle. L’Internet est déjà dissous en nous, en un tas d’effets et d’affects. En reconnaissance d’identité faussée, (mensongère), en mémoires USB flashy, (Google: voir Bling memory), en solidarités amoureuses et en ruptures cruelles, en informalité de façade, en bigoteries hypocrites, en algorithmes qui transforment la lumière et l’enthousiasme en capital et inversement. »
Présenté par e-flux Journal.
Learn to Read art: A Surviving History of Printed Matter. Y aller
Learn to Read Art: A Surviving History of Printed Matter
Opening at NYU’s 80WSE Gallery . December 2 >February 14, 2015
«Printed Matter, a pioneer in the field of artists books and a nerve center for New Yorks alternative arts world for four decades, is the subject of the newest exhibition and publishing project at NYUs 80WSE gallery.
A carefully selected amalgamation of books, records, exhibition documentation and flyers, Learn to Read Art: A Surviving History of Printed Matter charts the organizational history of the New York non-profit in relation to the history of artists’ books and important movements in contemporary art from the 70’s to the present, encompassing the alternative space movement, downtown NYC counter-cultural scenes, and artist activism.
The field of artists books traces the historical trajectory of contemporary art, and many pioneering conceptual artists produced books and publications in order to both reach wider audiences and to circumvent the market and the institutions that much of the work implicitly critiqued, said Max Schumann, the Acting Executive Director and veteran of Printed Matter. As one of the pioneering organizations in the field of artists books, Printed Matter has stood at the junction of the book as art-form, art-vehicle, art-concept and art-process throughout its 39 year history. The goal of this exhibition is to provide a space for the examination and celebration of this critical cultural activity.
Printed Matter was founded in 1976 by Sol Lewitt and Lucy Lippard among others, and capitalized on the growing interest in publications made by leading contemporary artists, such as Vito Acconci, Kathy Acker, John Baldessari, Hanne Darboven, Alison Knowles, Louise Lawler, Sol LeWitt, Edward Ruscha, and Lawrence Weiner. Through decades of its own records and files, Learn to Read Art provides a visual account of the history of the stores collaboration with artists as well as the contemporary art scene in which it engaged.
Learn to Read Art: A Surviving History of Printed Matter will be organized along a timeline of documents, ephemera, editions and publications, which will be presented alongside a chronologically arranged reading library of artists books from the corresponding decades, allowing for a hands-on, between-the-covers interaction with exhibition.
Publishing Residency
Complimenting the expansive visual installation will be a fully equipped onsite bookmaking studio where artist residents will produce new publications over the course of the exhibition. Artists Mary Ellen Carroll, Jesse Hlebo/Swill Children, Juliana Huxtable, Red76, Research and Destroy New York City and Josh Smith will work with the support of NYU studio assistants to produce editioned publications on a photocopy printer, a risograph printer, silkscreen, and letterpress.
Satellite Bookshop
A portion of the exhibition space will become a temporary Printed Matter bookstore, featuring a broad selection of contemporary artists’ books from the organization’s inventory. Publications will be available for sale, providing an important platform for the activation of these works through their physical dissemination. Books produced onsite by publishing residents will also be available within this space.
Printed Matter remains unique in its ability to democratize the field of contemporary art. Where else in NYC does an artist book by Ed Ruscha sit next to a zine by a teenager from rural Ohio? said Jonathan Berger, Director of the 80WSE Gallery. Through offering a full history of how Printed Matter developed as the vital institution that it is, I believe that this exhibition has the potential to be an incredible resource for new generations of artists in search of new and different independent models, which enable new possibilities that push beyond the confines of the present.
Learn to Read Art: A Surviving History of Printed Matter is curated by artist/curator Max Schumann, a veteran of Printed Matter, and artist/curator Jonathan Berger, Director of the 80WSE Gallery and Assistant Professor of Art and Arts Professions at the NYU Steinhardt School.
The title of the exhibition is taken from a text piece by conceptual artist Lawrence Weiner, who has a career-long artists book practice, and has had a relationship with Printed Matter since its founding. The exhibition runs through February 14, 2015. »
www.nyartbookfair.com
www.laartbookfair.net
www.printedmatter.org
Kyle Vanhemert. A Glimpse Into the Incredible High-Tech Future of Museum
This talk is from WIRED by Design, a two-day live magazine event that celebrated all forms of creative problem solving.
« Museums are rushing to incorporate technology into their offerings. Designer Jake Barton has been responsible some of the most effective examples yet.
At WIRED by Design, Barton discussed how his group, Local Projects, approached their greatest challenge yet: co-designing the 9/11 Memorial Museum in New York City. The team sought to tell the story through the people who were actually involved in it; you can listen to testimonials from first responders and explore interactive tributes to people who died that day. To convey how 9/11 shaped the global conversation, Local Projects developed an algorithmic piece that visualizes over two million news articles from the months and years following the attack, tracking media coverage of topics like air travel and Al-Qaeda.
Barton also gave a sneak peek of some forthcoming work. For the Cooper-Hewitt Smithsonian Design Museum, Local Projects conceived of a magic pen that lets visitors explore the museum’s collection through a series of brilliant interactive experiences. Drawing a shape on one of several touchscreen tables instantly searches the museum’s archive for an object whose form includes that shape. “It’s making this formal argument…that all of design starts with that,” Barton says. “Whether it’s digital or physical, a pencil or a pen: line work. Humans are making things. And out of that comes the entire designed world we live within.” »
Craig Atkinson. Café Royal Books
Image from Robin Hood Gardens London, Craig Atkinson, Café Royal Books
Café Royal Books (founded 2005) publishes photography books and zines focusing on the documentation of social, historical, and architectural change. Run single-handedly by UK-based, Craig Atkinson, the press is interested in both existing archive material and new works. Generally b&w and staple bound, publications are released every Thursday, typically in an edition of 150.
Trouvé par Printed Matter (beau site)>> https://printedmatter.org/tables/713
http://www.caferoyalbooks.com
Et aussi : http://jlggb.net/blog4/?p=1967
Kenneth Goldsmith. Conceptual writing and poetry in the digital age.
No Such Thing as Writer’s Block from Frieze on Vimeo.
Kenneth Goldsmith, Printing out of the internet >http://printingtheinternet.tumblr.com/
Le projet expliqué : http://knowyourmeme.com/memes/events/printing-out-the-internet:
Overview
Printing Out the Internet is a conceptual art project orchestrated by Kenneth Goldsmith, the Poet Laureate of the Museum of Modern Art (MoMA) and the curator of the literary resource site Ubu Web.[1] The project was launched in May 2013 as a memorial to the late programmer and activist Aaron Swartz who committed suicide in January 2013. The project was on display at LABOR[12] art gallery in Mexico City, Mexico from July 26th – August 31st, 2013 and by the end of the project, more than 10 tons of paper[6] had been sent in from more than 20,000 contributors.
Background
On May 22nd, 2013, Kenneth Goldsmith created the single topic Tumblr blog Printing Out the Internet[13], issuing a call for submissions[14] that day. Readers were invited to participate in the project by printing out anything they found online and mailing it to the art gallery LABOR in Mexico City. The intended goal was initially to print out the entire internet, filling a space of more than 500 square meters (nearly 5382 square feet) with paper. The first post suggested sending in personal documents, like one’s Gmail inbox or blog, as well as archives from sites like Wikipedia, the New York Times and WikiLeaks. It was also noted that all the submissions would be recycled at the end of the show. Additionally, a Facebook page[15] and Twitter account[16] were created to draw more attention to the project. By the end of the project, more than 20,000 people had sent in printed objects. All of their names were collected and posted to a Tumblr blog.[29]
Qu’est-ce que Know Your Meme http://fr.wikipedia.org/wiki/Know_Your_Meme
Qu’est-ce qu’un mème internet [internet meme]? http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me_Internet
Qu’est-ce qu’un Troll? http://www.bodyspacesociety.eu/2012/03/24/pour-une-sociologie-du-troll/
Abitare gets back to its roots
Le livre potable. The Drinkable Book
http://etapes.com/l-eau-c-est-la-vie-le-livre-aussi
« Penser le futur de notre planète s’envisage de multiples manières et malgré l’importance des nouvelles technologies sur notre société, celles-ci ne peuvent répondre à l’ensemble de nos besoins. Ce constat amène chercheurs et designers à envisager de nouvelles alternatives, à se réapproprier ce que nous maitrisons pour créer de nouvelles solutions.
Voici un très bel exemple de ce phénomène avec ce projet baptisé « The Drinkable Book ». Issu d’une collaboration entre l’association Water is Life et le typographe Brian Gartside, cet ouvrage papier apporte ni plus ni moins la possibilité de filtrer une quantité impressionnante d’eau et de la rendre potable. Une aubaine lorsqu’on observe les chiffres de l’OMS montrant l’importante partie de la population mondiale ne bénéficiant pas d’un accès courant à l’eau potable.
Comment ça marche ? « The Drinkable Book » regroupe des informations et conseils pour améliorer l’hygiène de l’eau dans les pays en voie de développement. Ce contenu est imprimé sur des feuilles capables d’éliminer 99,9% des impuretés et microbes présents dans l’eau, de par sa composition (nanoparticules d’argent).
Les Chiffres sont aussi impressionnants. Les créateurs de l’ouvrage prétendent que chaque page peut filtrer jusqu’à 30 jours d’eau potable pour une personne, soit près de 4 ans pour le volume entier pour un coup de production très faible.
Avec une telle idée, le livre papier a encore de long jour devant lui, seulement les bestsellers peuvent changer de nature. »